A combien estimez vous le nombre de décisions que vous prenez par jour ? Allez un petit chiffre pour jouer … 50... 500... 5000 …. Vous êtes loin du compte : nous prenons environ 35.000 décisions par jour ! Sachez, que 99,74% de ces décisions sont directement prises par notre cerveau sans que nous en ayons conscience (Etude réalisée par Lightspeed research en Nov. 2017 dans 10 pays européens).
Pour reprendre cette phrase bien connue d’André Gidre « Choisir c’est renoncer ». Est ce que cela veut dire, si l’on parle de neuro-science, que nous renonçons la majeure partie du temps de manière inconsciente …
Décider revient à faire un choix entre plusieurs hypothèses. Nous décidons, sciemment ou non, car nous tentons d’anticiper la solution qui serait la plus favorable pour nous, celle qui répondra à un besoin fondamental. Tout cela s’inclut dans ce que l’on appelle un « processus décisionnel ».
Herbert Simon (économiste et sociologue américain 1916-2001) confirme qu’il est impossible pour l’être humain de considérer la somme des infos nécessaires et de toute les traiter de manière objectives pour prendre une décision en une fraction de secondes.
De ce fait pour nous aider nous faisons inconsciemment appel à … nos émotions. Elles agissent comme des « marqueurs somatiques ». Lorsque nous vivons une scène proche d’une situation passée, ces marqueurs sont automatiquement réactivés. La mémoire de l’expérience passée révèle en nous des sensations particulières (appelées émotions) qui nous servent de guide. Si elles sont désagréables nous ne prenons pas telle décision mais reportons notre choix vers une autre qui nous apporte des sensations agréables.
Une prise de décision est avant tout un phénomène subjectif, donc LA bonne décision, d’un point de vue rationnel n’existe pas, c’est celle qui nous convient le mieux, c’est à dire la plus alignée avec nos ressentis. De fait il n’y a pas non plus de mauvaise décision, mais une décision prise pour de mauvaises raisons.
Lors de coaching mes clients me demandent parfois de les « aider à prendre une décision », je leur réponds alors « Je ne peux pas vous aider à choisir, mais je peux vous accompagner dans votre processus décisionnel ».
Pour François Délivré, coach professionnel et auteur « la problématique d’une personne qui hésite à prendre une décision, c’est la confiance en soi : la personne a du mal soit à annoncer sa décision, soit à l’assumer ».
Néanmoins, il est important à mon sens de prendre en compte que des évènements extérieurs peuvent rendre le processus décisionnel plus ou moins difficile, comme le manque ou l'accès restreint à des informations, ce qui est indépendant de sa propre volonté.
Le coach professionnel accompagne donc son client lors des étapes suivantes : dans l’identification des critères de choix, à formuler des objectifs précis, à clarifier les informations à sa disposition, à mieux anticiper les conséquences de ses choix et à assumer l’application de sa décision.
Alors si vous aves une problématique liée à la prise de décision, je suis là pour vous accompagner car comme j’ai coutume de le répéter " vous êtes l’expert de votre vie, car qui vous connait mieux que vous ? "
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